Les diagnostics immobiliers visent à informer le preneur de l’état de l’habitation. Ils doivent être effectués avant la signature d’un contrat avant-vente. Le nombre de diagnostics à réaliser dépend de maintes caractéristiques. On fait le point.
Pour informer l’acheteur sur l’état du bien
Lors d’une vente immobilière, il s’avère indispensable de tenir l’acheteur informé de l’état du bien à différents égards. Une habitation doit être en conformité avec les normes en vigueur. La performance énergétique de chaque logement (appartement, maison, etc.) diffère en fonction de sa date de construction, les éventuels travaux de rénovation qui ont pu être réalisés. Tous ces éléments permettent de renseigner l’acheteur sur l’état général du bien en question, la présence ou non d’éléments toxiques ou encore la consommation d’énergie. Le DDT ou dossier de diagnostics techniques constitue de manière générale la carte d’identité de l’habitation en vente. Il doit permettre de s’assurer que le bien immobilier est salubre.
Mais quels sont les diagnostics obligatoires ?
Certains diagnostics sont obligatoires dans le cadre d’une vente immobilière, entre autres :
- Le diagnostic amiante
- Le diagnostic électricité
- Le diagnostic gaz
- Le diagnostic loi Carrez
- Le DPE
- Le diagnostic plomb
- Le diagnostic termites
Quel est le coût des diagnostics immobiliers ?
Les diagnostics techniques doivent être réalisés de manière obligatoire par un diagnostiqueur agréé. Le coût du DDT (dossier de diagnostics techniques) dépend en grande partie du nombre de diagnostics à réaliser sur le bien en vente et donc de la date de réalisation des derniers diagnostics. En général, le prix d’un DDT intègre une dégressivité selon le nombre de diagnostics à effectuer, et le professionnel propose le plus souvent un « pack » de diagnostics immobiliers.